La présentation de l’offre d’embauche est une étape déterminante du processus de recrutement. Même si vous avez trouvé le candidat qui vous convient, celui-ci doit encore accepter votre proposition. Hélas, les refus sont fréquents. Selon une étude réalisée par Glassdoor, une offre d’embauche sur six était refusée en France en 2020. Aujourd’hui, dans un marché du recrutement sous tension, si vous ne proposez pas une rémunération, des avantages et une politique de télétravail alignés sur le marché, vous prenez le risque d’ un refus. Dans cet article, vous trouverez quelques conseils pour présenter votre offre dans les meilleures conditions. 

Pas de faux pas sur la rémunération ! 

Le salaire est un sujet central lors d’une négociation d’embauche. Même si tous les candidats ne quittent pas leur entreprise pour obtenir un meilleur salaire, la rémunération reste un sujet très attendu. En effet, pour les candidats, le changement d’entreprise est souvent l’opportunité de faire un bond de salaire car ils considèrent prendre un risque en quittant leur employeur. C’est pour cette raison qu’il est primordial de bien préparer son budget en fonction du profil recherché (formations, expériences, langues parlées…).

Comment faire une bonne proposition ?

Votre proposition doit correspondre au marché et à la taille de votre entreprise. Pour cela, vous devez être au courant des fourchettes de salaires pratiquées dans votre secteur d’activité. Afin de vous aider à avoir un aperçu, vous pouvez vous rendre sur le site de l’APEC ou demander conseil à votre cabinet de recrutement. La proposition reflétant aussi l’image que vous souhaitez donner à la personne qui vous intéresse, nous vous conseillons de ne pas faire une proposition en dessous du dernier salaire de base du candidat. De plus, afin d’éviter d’avoir à vous justifier auprès de vos équipes, nous préconisons de garder une cohérence dans vos pratiques salariales.

Présentez une rémunération évolutive 

À défaut de donner des perspectives d’évolution, vous pouvez expliquer au candidat qu’il pourra faire évoluer son salaire une fois intégré. Vous pouvez définir un projet de rémunération et le contractualiser avec des objectifs clairs, des critères de mesure etc…La proposition est donc plus concrète et permet également au candidat de se projeter au-delà de la prise de poste ! Vous pouvez faire des projections sur les 3 premières années par exemple afin de donner un aperçu au candidat de sa rémunération potentielle.

Valorisez tous les avantages dans votre proposition 

Lorsque vous présentez votre offre, il faut toujours bien décomposer tous les éléments de la rémunération : le salaire brut, les bonus, le véhicule de fonction, le régime de retraite…pensez à détailler le package global et surtout à le valoriser en euro afin que le candidat prenne conscience du montant que cela représente. 

Nous constatons que parfois les RH ne voient plus les avantages de leur entreprise et, par conséquent, ils ne parviennent plus à les vendre. N’hésitez pas à demander conseil auprès de votre cabinet de recrutement pour mieux les valoriser.

De manière générale, prenez le temps de bien préparer votre offre salariale pour maximiser vos chances de succès. En effet, de plus en plus d’employeurs surenchérissent sur les offres faites en externe pour éviter que leurs employés quittent leur poste. Vous devez avoir ce risque en tête et y faire face avec une proposition attractive.

Faites votre offre par téléphone

Le temps joue contre le recrutement. Ne perdez pas de temps si vous avez le bon candidat en face de vous. Ne le laissez pas douter ! Nous vous recommandons de l’appeler pour lui présenter votre offre plutôt que de communiquer avec lui par email. Vous lui témoignerez ainsi plus d’intérêt et vous pourrez mieux évaluer le ressenti du candidat quant à votre offre. Vous pourrez également répondre à toutes ses questions et le rassurer si nécessaire.

Au téléphone, prenez le temps de développer le projet et répondez avec transparence à ses questions. Lorsqu’il n’a plus d’interrogation,  demandez-lui ce qu’il en pense. En posant clairement la question, vous verrez si le candidat se montre hésitant ou enthousiaste. Enfin, s’il adhère à votre offre, engagez-le un peu plus dans sa décision en lui demandant si vous pouvez informer les autres candidats que le poste est pourvu.

Il confirme son envie de vous rejoindre ? Demandez-lui comment il envisage sa démission et comment son patron va réagir. Pour cela, revenez sur sa décision d’être entré dans ce processus de recrutement. Rappelez-lui qu’une démission est stressante et qu'il faudra gérer ses émotions. Montrez-lui que le cabinet et/ou le futur employeur peuvent l’aider à bien démissionner. 

Après la conversation, faites un mail récapitulatif en reprenant tous les éléments du contrat et en réitérant l’intérêt que vous lui portez.

Ne négligez pas “l’entre-deux” 

Organisez un suivi régulier

Les préavis durent entre 6 semaines et 3 mois. C’est une période assez longue. Par ailleurs, ce n’est pas parce que le candidat a accepté l’offre et l’a signée qu’il se présentera le jour J.

Pour que son engagement ne faiblisse pas, programmez des points réguliers avec lui durant cette période jusqu’à ce qu’il arrive dans l’entreprise. Souvent les entreprises préparent l’arrivée du candidat mais elles ont tendance à négliger cette action de suivi. Celle-ci est pourtant très importante pour créer du lien et de l’engagement mais aussi pour conforter le candidat dans son choix.

Vous souhaitez bénéficier de conseils personnalisés en recrutement ? Contactez-nous pour faire notre connaissance : https://www.cprecrutement.fr/recrutement-cadre-dirigeant-industrie/